- ULAN-BATOR
- ULAN-BATORUL N-B TOR ou UL N-B TARNom donné en 1924, lors de la constitution de la république populaire de Mongolie, à la capitale du pays, appelée jusqu’alors par les Russes et les étrangers Urga. Ul n-B tor signifie littéralement «le héros rouge». Sa modernisation, commencée en 1934, s’est poursuivie inlassablement, surtout depuis 1951. De la vieille ville, il est resté, après les persécutions religieuses des années 1930, le monastère Gandan qui a retrouvé en 1972 sa destination première d’université lamaïque; tout proches se trouvent un temple de style tibétain, qui a été restauré en 1972-1973, le Meg face="EU Caron" ゼit- face="EU Caron" ゼan-rai-seg et les deux monastères-palais de style chinois, outrageusement décorés, que le septième et dernier Bouddha Vivant ou Bogdo-Gegen fit construire au début du XXe siècle pour lui-même et son frère, face="EU Caron" アoijin-lama, et que le gouvernement a convertis en musées de l’art religieux. Les fangzi chinois (maisonnettes de bois et de torchis) ne seront bientôt plus qu’un souvenir, de même que les maisonnettes de style sibérien, si l’on excepte celle où siégea le gouvernement révolutionnaire présidé par Sükhe-B tor et qui a ensuite été transformé en musée de la ville. Par contre, les quartiers de yourtes, enfermées dans leurs enclos comme par le passé, ne reculent que lentement devant les bulldozers.La ville englobe, outre l’agglomération elle-même, une large zone environnante dont la population était estimée, en 1992, à 600 900 habitants, c’est-à-dire plus d’un quart de la population du pays.Ul n-B tor est dans un beau cadre de montagnes et de steppe, une cité moderne bien équipée en services commerciaux, sociaux et sanitaires, verdoyante, harmonieuse et originale dans sa partie centrale. Bien qu’elle ne soit pas la seule ville industrielle de la République mongole, elle remplit, dans ce pays en voie de modernisation, un rôle directeur exclusif dans la vie politique, économique et culturelle; elle assume, en outre, la plus grande partie de la production industrielle. Reliée par chemin de fer au Transsibérien depuis 1950 et à Pékin depuis 1955, elle était, jusqu’à la brouille sino-soviétique, un centre important de transit commercial, rôle qu’elle a retrouvé depuis la disparition de l’U.R.S.S.
Encyclopédie Universelle. 2012.